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---Association des familles des victimes ---du 26 mars 1962 de la RUE D'ISLY à ALGER
20 mars 2014

COMPTE-RENDU DE L'INTERVENTION DE N. FERRANDIS AU GROUPE D'ÉTUDE DU 20/11/2013

            Le 20 novembre dernier, le Groupe d'Etudes recevait  des associations de Rapatrié  qui  étaient représentées par Mmes Nicole Ferrandis (Ass Familles des Victimes du 26 mars 1962) et Suzy Simon-Nicaise (Cercle algérianiste), MM Alain Avelin (Véritas), Gilles Bonnier (CLAN), Bernard Coll (J.P.N. et Vérité et Justice), Ahmed Goudjil (A.A. Forces de Police Auxiliaire),  Yves Sainsot (ANFANOMA), Gilbert Sandmayer (Harkis de souche européenne), Jean-Félix Vallat (MAFA).

            M Frédéric Grasset, Président de la Fondation pour la Mémoire de la Guerre d’Algérie, avait été invité par le Président E. Aboud pour répondre aux questions éventuelles sur le rôle et l’activité de cet Etablissement.

COMPTE-RENDU INTERVENTION DE NICOLE FERRANDIS POUR ASSOCIATION DES FAMILLES DES VICTIMES

            J’ai pu  rappeler que le 30 janvier et le 24 octobre 2012, les parlementaires déposaient au sénat et à l'assemblée nationale une proposition de loi reconnaissant la répression d'une manifestation le 17 octobre 1961 à Paris et demander aux parlementaires de mener une démarche correspondante pour le 26 mars 1962 à Alger. : « Deux manifestations, deux répressions, mais avec une différence de taille ". Le 17 octobre 1961, les manifestants, répondant à l'appel du FLN alors en guerre contre la France, donc de l'Ennemi, bravaient le couvre-feu. A 21 heures, ils défilaient, dans les rues de notre capitale aux cris de " Algérie algérienne ", " Libérez Ben Bella ", " Vive le F.L.N "...

            Alors que le 26 mars 1962, quelques jours après le cessez-le-feu, des Français défilaient pacifiquement en plein jour dans les rues de la deuxième ville de France, le drapeau tricolore à la main, chantant la Marseillaise et clamant leur attachement à la France.  Sans sommation, à 14H50, un élément du 4ème régiment de tirailleurs algériens  ouvre  le feu, s'acharnant sur ceux qui s'étaient jetés à terre afin de se protéger.  La France n'avait pas respecté le cessez-le-feu.   Le bilan fut d'environ 80 morts et plus de 200 blessés. Toutes  les victimes furent du côté des civils. Pas un mort du côté militaire. Tout en remettant une fiche technique sur ce dossier j'ai soumis  la proposition suivante :

Article 1er

La France reconnait officiellement le massacre des Français  d'Algérie, en exécution  des consignes  données par la république française    de  réprimer par tous  moyens  la manifestation pacifique du 26 mars 1962 à Alger, département alors français.

Article 2

Un lieu national d'hommage et du souvenir à la mémoire des victimes de la manifestation pacifique du 26 mars 1962 est créé.

            Parce que notre association défend tous les nôtres,  j'ai formulé une demande pour les victimes à Oran le 5 juillet. En effet des parlementaires ont déposé en 2013, la proposition de loi suivante.

" La République française reconnaît le massacre de la population française du 5 juillet 1962 à Oran. "

            Bien sûr, on peut considérer cela comme une avancée.   Mais qui a massacré ? Qui a laissé des ressortissants français sans aucune protection ? Ce  texte est insuffisant. Aussi, j'ai souhaité que soit déposé un complément ainsi rédigé.

Art 1: La République française reconnaît le massacre de la population française du 5 juillet 1962 à Oran et les milliers d'enlèvements et de  disparitions qui ont précédé, accompagné et suivi cette date.

Art 2 :   Elle reconnait sa propre responsabilité dans l'absence de protection de ses ressortissants, comme ses défaillances dans la recherche des personnes enlevées.

Nos dossiers sont entre les mains des parlementaires. Quels sont les députés courageux qui oseront  déposer nos requêtes ?

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19 mars 2014

EXTRAITS DE LA LETTRE ADRESSEE LE 4 MARS 2014 AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Monsieur le Président de la République,

 

Nous voici à quelques semaines du terrible anniversaire de la fusillade de la rue d’Isly, à Alger le 26 mars 1962. Cela fera bientôt deux ans que vous avez été porté à la présidence de notre République et je constate avec amertume que vous avez multiplié les gestes de compassion envers nos anciens adversaires mais pas prononcé une parole à l’adresse des Familles brisées par ce drame national...

Le 26 mars prochain à 14h30, plusieurs Familles de Victimes, entourées d’Amis et de Sympathisants, seront présentes  comme chaque année pour se recueillir devant le Mémorial National de la Guerre d’Algérie, quai Branly à Paris. ...

C’est à vous seul, personnellement, que revient le choix entre compassion ou parti pris, entre compréhension ou condamnation. Mais les signes d’apaisement apparaissent décidément plus faciles à donner à ceux qui aidaient à faire couler le sang français qu’à ceux qui s’accrochaient désespérément à la terre française qui les avait vu naître.

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18 mars 2014

2011 HOMMAGE AUX MORTS DE LA RUE D'ISLY

En mémoire des victimes tombées lors de la fusillade, rue d'Isly à Alger

Les membres du Conseil d'Administration de l'Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962,

  • Guy et Joël Van Den Broeck ( fils de Georges van den Broeck)
  • Pierre Gerby ( neveu de Fernand Gerby)
  • Annie, Monique et Nicole Ferrandis ( soeurs de Renée Ferrandis)
  • Michel Puigserver ( fils de Domingo Puigserver)

 

Vous convient à la cérémonie de recueillement qu'ils organisent comme chaque année au Mémorial National de la guerre d'Algérie Quai Branly, à Paris (7ème).

Nous vous espérons nombreux pour cet hommage.

Merci de vous munir d'une fleur bleue, blanche ou rouge que chacun pourra déposer devant la colonne centrale de ce monument où la liste de de nos martyrs identifiés à ce jour, est désormais inscrite.

Messe du souvenir du 26 mars, à Paris

18 mars 2014

MARCHE DU SOUVENIR DU 26 MARS 2007

Répondant à l'appel de l'Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962, qui tenait à marquer solennellement le quarante-cinquième anniversaire de la fusillade, plus de quatre cents personnes étaient rassemblées au coeur de Paris, place du Canada, derrière le Grand Palais, lundi 26 mars 2007 à 14h30.

La plupart découvraient à cette occasion les bustes de Jacques Cartier, découvreur du Canada, et de Samuel de Champlain, père de "la nouvelle France". C'était le premier symbole choisi par la Présidente de l'association, Nicole Ferrandis, celui de l'expansion de la France Outre-Mer pour ce parcours chargé d'émotions.

Le cortège se formait, drapeaux en tête et banderole, longeait les quais de Seine jusqu'au Pont Alexandre III où commençait la distribution aux porteurs volontaires des signes de sépulture (croix, étoiles de David et stèles musulmanes) préparés par nos amis de la section de l'ANFANOMA de Caen. Au rythme du tambour, la file des participants s'étalait jusqu'au sommet du Pont, où était prévue une halte pour le lancer de gerbe et de fleurs, deuxième symbole et premier temps fort de la marche. Faute de lieu approprié à Paris, dédié aux victimes de la tragédie de la rue d'Isly, des fleurs bleues, blanches et rouges étaient jetées dans la Seine en formant le voeu que, par la Manche et l'Atlantique, elles puissent gagner les rivages de la Méditerranée... La gerbe était lancée par M ZELPHATI frère de l'une des victimes et par Monique, blessée lors de cette fusillade et soeur de Renée Ferrandis, tuée le 26 mars. Le Choeur Montjoie Saint-Denis entonnait à ce moment là quelques-uns uns des chants de leur répertoire. A 14h50, le roulement du tambour marquait le début de la fusillade.

Le cortège s'ébranlait à nouveau, drapeaux et signes de sépulture en tête pour gagner l'esplanade des Invalides, où était prévu le deuxième temps fort de la cérémonie : la reconstitution d'un cimetière de guerre, troisième symbole, où allaient être implantées les croix, étoiles de David et stèles musulmanes, alignées et mêlées étroitement sans aucune distinction comme ont pu l'être les corps rassemblés à la morgue de l'hôpital Mustapha à Alger...

L'enregistrement de la fusillade était alors diffusé par haut parleur, par Annie-France Ferrandis blessée le 26 mars, moment pathétique où résonnait l'appel " Halte au Feu " et la reprise des tirs renouvelée inexorablement pendant de longues minutes. A ce moment, une brève rafale de vent balayait l'esplanade et, comme l'a rapporté notre ami Claude Garcia qui participait à la cérémonie , " couchait quelques dizaines de croix sur la pelouse, comme si au même moment elles avaient été touchées et couchées par les tirs qu'on entendait... Etait-ce un signe ? ". Mme Nicole Ferrandis soulignait que cette cérémonie était dédiée bien entendu aux Morts de la rue d'Isly le 26 MARS 1962 mais qu'elle souhaitait y associer toutes les autres victimes françaises :  les disparus, celles du 5 juillet à Oran, celles du terrorisme, les Harkis et leurs familles. La liste des Morts était lue, d'une voix trahissant son émotion, par M Van den Broek, fils de l'une des victimes. Puis suivait, émouvante et lugubre, la sonnerie aux Morts, les drapeaux s'inclinaient vers le sol, face aux stèles dédiées à tous ceux tombés " pour avoir aimé cette terre française d'Algérie, avoir été fidèles au drapeau et avoir cru en la parole donnée ". Derrière, le cimetière d'une blancheur éclatante se détachait sur la façade de l'Hôtel des Invalides.

Au cours des instants qui suivaient, nombreux étaient les participants à errer tristement, les larmes aux yeux, parmi les croix et autres signes, pour y lire l'inscription du nom et de l'âge de l'une des victimes de cette terrible fusillade ou pour se recueillir devant l'une des stèles dédiées "à toutes les victimes des massacres du 5 juillet à ORAN", "aux dizaines de milliers de Harkis", "à toutes les victimes du terrorisme", "aux milliers de disparus". ... Quelques uns de nos amis nous quittaient alors ou demeuraient sur place et le cortège repartait, remontant le boulevard Gallieni, jusqu'aux Invalides. Nous décomptions encore plus de trois cents marcheurs. Il contournait l'ensemble monumental pour gagner la place Denys Cochin, où était prévue la troisième et dernière halte, face à la statue du Maréchal Lyautey, ultime symbole retenu. Hubert Lyautey demeure le modèle du colonisateur, homme de guerre héroïque, administrateur avisé, humaniste éclairé et fin diplomate. Respecté encore aujourd'hui du peuple marocain, il a été - nous devons hélas le rappeler - oublié du peuple de France et dédaigné par les autorités politiques de notre propre pays. "Ainsi passe la gloire du Monde"... M Puigserver, également fils de victime, déposait alors une gerbe au pied de la statue et Mme Nicole Ferrandis remerciait chaleureusement tous les participants de leur présence et annonçait la fin de la cérémonie. Il était un peu plus de 16h30.

Un soleil resplendissant et une température printanière étaient au rendez-vous comme le lundi 26 mars 1962. Il n'en était pas de même quarante huit heures auparavant, mais nous avions la chance d'être abrités au sein de l'Eglise Saint-Nicolas du Chardonnet où se déroulait dans les conditions habituelles la messe de requiem à la mémoire de toutes les victimes de l'Algérie française. Un bon millier de fidèles ont suivi avec ferveur cette cérémonie poignante dans un recueillement total. Nous rappelons qu'une plaque dédiée à tous nos morts se trouve abritée dans cette paroisse. La réplique de la statue de Notre Dame d'Afrique veille sur eux.

Seule note désagréable et combien attristante : pas un journaliste présent, pas une camera braquée sur un événement aussi important et dramatique, commémoré  avec éclat et dans la dignité. Les médias avaient pourtant été prévenus de longue date et largement informés. L'A.F.P. a répondu à l'appel téléphonique de l'association "nous ne passerons pas le communiqué,  cela ne nous intéresse pas". Nous le savons bien hélas : nous n'avons rien de commun avec les tricheurs, les voleurs et les casseurs de la gare du Nord...

A.F.V

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18 mars 2014

2008 LETTRE AU MINISTRE DES ANCIENS COMBATTANTS

ASSOCIATION DES FAMILLES DES VICTIMES DU 26 MARS 1962 ET DE LEURS ALLIES

2

BP - 20027 95321 – ST LEU LA FORET CEDEX isly26mars@wanadoo.fr

La Présidente membre du Haut Conseil aux Rapatriés à

Monsieur Jean-Marie BOCKEL Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants

37 rue de Bellechasse 75700 PARIS SP

Le 21 octobre 2008

Monsieur le Ministre,

Monsieur Nicolas SARKOZY écrivait «  Il n’est pas question que le 19 mars soit la date officielle de commémoration. Il est arrogant de condamner et de mépriser la douleur qui fut la vôtre… »

Lorsque, Monsieur le Ministre, vous déclarez «  Je considère que le 19 mars doit avoir toute sa place. On va continuer à ce que les cérémonies du 19 mars se passent en présence des autorités, des militaires, des élus. » vous méprisez la douleur des familles, vous insultez nos pauvres morts, vous allez à l’encontre des engagements du candidat Nicolas Sarkozy.

Le 19 mars doit être une date associative rien de plus. Demander que les autorités y participent est finalement une officialisation déguisée  de cette date.

Commémorer le 19 mars, c’est tout simplement faire preuve d’amnésie, c’est vouloir oublier les militaires tués après cette date. Sans doute, répondrez vous qu’après chaque conflit des militaires tombent, mais dans ce cas, parlons des civils.    Des civils que l’armée n’a pas protégés, qui ont été enlevés, disparus à jamais. A partir du 19 mars, les enlèvements étaient quotidiens en Algérie, l’armée laissait faire, l’apothéose a eu lieu le 5 juillet à Oran.

Le soir du 19 mars, des harkis ont été assassinés à St Denis du Sig.    Ils n’ont fait que précéder dans la mort des milliers de harkis abandonnés par l’Etat français à une fin horrible. Ne pensez-vous pas qu’il y ait là un mépris pour eux en commémorant le 19 mars ?

Et le 26 mars 1962, rue d’Isly  où une unité de l’armée française a tiré sur des manifestants pacifiques,   des manifestants qui, avaient commis pour seul crime de brandir un drapeau tricolore, le drapeau de la France  et de vouloir rester Français sur une terre française. Ils ont été massacrés pour cela, et par l’armée.

N’est-ce pas arrogant que de vouloir demander aux autorités de se joindre à la FNACA pour commémorer le 19 mars, qui marque le début de la grande honte de la France ? Car quel plus  grand  crime  peut  commettre  une  armée  que  de  tirer  sur  son propre  drapeau. ? Comment  une mère patrie  peut-elle abandonner ses enfants ?

Amnésie, oui, volontaire certainement, car  en commémorant un pseudo cessez-le-feu c’est sans aucun doute, pour   occulter les victimes tombées après.  Fin de la guerre d’Algérie, donc plus de morts, blanc comme neige ceux qui ont commis autant d’ actes criminels après le 19 mars 1962.

C’est tellement facile pour se donner bonne conscience. Là est  la vraie raison à cette insultante provocation.

J’ai fait déposer il y a quelques jours  auprès de votre chef de cabinet adjoint, Monsieur Del Grande, quelques documents vidéos sur le massacre de la rue d’Isly commis le 26 mars 1962 par des soldats de l’armée française.

Regardez   ces documents, pensez-vous vraiment que la place des autorités puisse se trouver auprès de certains  anciens combattants pour commémorer  le 19 mars ?

A l’exception de la FNACA et de l’ARRAC, toutes les associations d’anciens combattants rejettent le 19 mars, les Français rapatriés d’Algérie également. D’ailleurs la carte du combattant  d’Algérie ne va- t-elle pas au-delà de cette date ?

Et si  le bruit court que les pieds-noirs ne sont pas toujours d’accord entre eux sur certains problèmes, je puis vous assurer que contre le 19 mars jour de commémoration,  l’unanimité est indiscutable.

J’espère que vous aurez compris combien cette date est douloureuse pour nous,  et que vous reconsidérerez votre position.

 

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma considération.

 

« La seule défaite irréparable, c’est l’oubli ! » (Jean Brune)

NICOLE FERRANDIS

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18 mars 2014

CEREMONIE DU 05/12/2009 A PARIS, QUAI BRANLY

  Depuis plusieurs années, l'association des familles des victimes du 26 mars 1962 demandait  qu'un hommage solennel  soit officiellement rendu aux victimes de la fusillade du 26 mars 1962 à ALGER et que les noms en soient à jamais immortalisés sur un monument national. 

    Une première étape a été franchie ce 5 décembre lors de la  Journée Nationale d'hommage aux " morts pour la France " pendant la guerre d'Algérie  et les combats du Maroc et de la Tunisie. 

  En  effet, un hommage particulier a été rendu aux Algérois tombés le 26 mars 1962 à Alger, comme l'avait  annoncé le secrétaire d'Etat aux Anciens  Combattants lors de l'entretien qu'il accordait  aux associations de rapatriés, le 30 novembre dernier et  dont voici un extrait : 

  "Le Président de la République s'était engagé à ce que la mémoire  des victimes de la rue d'Isly et, plus généralement, des civils français victimes de la guerre  d'Algérie soit pleinement reconnue, respectée et honorée.    Nous allons passer aux actes. j'attends aujourd'hui ou demain l'accord du Président  de la République pour faire une annonce forte le 5 décembre,   lors de la journée nationale consacrée aux victimes militaires et civiles   de la guerre d'Algérie.    Vous comprendrez en outre, je pense que je laisse la primeur de cette annonce à Mme Ferrandis"

Ce 5 décembre, nos morts ont été enfin reconnus et honorés.  Bientôt  la liste nominative des Victimes du 26 mars figurera collectivement sur la colonne centrale du monument.  Ce sera la seconde étape de notre long, très long  cheminement, semé d'obstacles et d'embuches... Nous vous donnons d'ores et déjà rendez-vous, le 26 mars 2010 à Paris, quai de Branly...

Nicole Ferrandis

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18 mars 2014

EXTRAIT DE L'ALLOCUTION DU 5 DECEMBRE 2009 A PARIS

Samedi 5 décembre 2009 à Paris

Par le Secrétaire d'Etat Aux Anciens Combattants H. FALCO  devant des familles  de la fusillade du 26 mars 1962 rue d'Isly

" Nous avons décidé d'inscrire sur la colonne centrale du monument national du quai Branly le nom des civils français, victimes innocentes de la guerre d'Algérie. Les premiers noms seront ceux des femmes et des hommes tués lors de la tragédie de la rue d'Isly. Puis, nous instruirons,  avec méthode, au fur et à mesure des demandes, l'inscription des noms de toutes les victimes civiles innocentes de cette guerre. 

Ainsi, sur ce monument,  la nation rendra hommage à ses soldats, comme aux Français morts rue d'Isly  à Alger le 26 mars 1962 et à tous nos compatriotes, victimes civiles de la  guerre d'Algérie. Nous le devons aux familles des victimes. 

Nous le devons à ces femmes et à ces hommes, morts parce qu.ils n.avaient  qu'un seul rêve et un seul espoir : continuer à vivre là où ils étaient nés. "

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18 mars 2014

L'ASSOCIATION DENONCE L'AGRESSION DE LA F.N.A.C.A. CONTRE SES MARTYRS

Par communiqué  de presse, le comité national de la F.N.A.C.A. s' élève contre l' inscription des noms des "victimes civiles du drame  de la rue d'Isly le 26 mars 1962 sur la colonne centrale du Mémorial national de la guerre d'Algérie", initiative qu 'elle qualifie de "véritable insulte à l'Armée Française restée loyale à l' égard des Institutions Républicaines dans cette période perturbée par les exactions de l'O.A.S.".  

  L'Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés rappelle que cette tragédie n'a frappé que des civils qui aspiraient à vivre Français sur une terre française et voulaient témoigner leur solidarité aux habitants affamés du quartier de Bab-el-Oued. 

  Avec pour seule arme le drapeau tricolore à  la main, ils ne menaçaient assurément pas les "Institutions Républicaines" !  

  Elle s' indigne de voir  encore, 48 ans après ce drame, les responsables de cette seule association d' anciens combattants tenter de légitimer ce massacre et poursuivre de leur vindicte ces victimes innocentes. 

Cet acharnement lui semble dicté par la fiction d' un cessez-le-feu jamais appliqué dont cette association a fait son étendard et qu'elle entend imposer par tous moyens, jusqu'au mépris des Morts tombés après le 19 mars 1962. 

L'Association des Familles des Victimes remercie toutes les autres associations d'Anciens Combattants pour leur compréhension et leur soutien.                                                                                   

A Paris, le 21 janvier 2010, Nicole Ferrandis

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18 mars 2014

HENRI POUILLOT - UN NOUVEAU CHERCHEUR EN HISTOIRE

La toute récente revue de presse de Jean-Louis Granier nous a permis de découvrir un nouvel aspirant au titre de " Chercheur en histoire ". M Henri Pouillot, ancien appelé en Algérie et affecté à Alger de juin 1961 à mars 1962 ( bien après la " bataille d'Alger ") est connu depuis de nombreuses années par quelques ouvrages et pour son engagement dans la défense des  " valeurs républicaines ", contre la torture, la colonisation, etc...

L'intéressé s'intéresse aujourd'hui, pour des raisons obscures, au drame du 26 mars 1962, rue d'Isly à Alger. Il vient de se livrer à un travail comparatif à prétention historique, à partir de la liste des Victimes proposée par notre Association, auteur de la demande, validée par M J.J. JORDI, historien spécialisé, et défilant sur la colonne centrale du Mémorial de la guerre d'Algérie, Quai Branly à Paris depuis le 26 mars dernier à 14h50. Il dénonce certaines incohérences entre différentes listes qu'il a été amené à consulter et fait part de son intention d' accéder aux Archives entreposées au fort de Vincennes pour affiner son travail.

La recherche historique repose sur une méthode qui peut s'acquérir par formation ou expérience et qui requiert notamment des qualités de précision, d'analyse et d'objectivité. Un survol rapide des tableaux reproduits suscite suffisamment d'interrogations pour laisser entrevoir le champ de progrès à accomplir par l'intéressé pour asseoir sa crédibilité en un tel domaine. 

C'est ainsi, notamment, que le relevé qu'il déclare avoir accompli le 29 mars au Mémorial, tel qu'il le reproduit, comporte 48 noms alors qu'il annonce un total de 49 ; la liste défilant sur la colonne centrale réservée aux Victimes civiles en contient effectivement 48, mais il se trompe encore en ne relevant pas COURAUD Jacques, qui est pourtant inscrit, et en citant quelqu'un qui n'y figure pas. Toujours sur cette liste, il aurait relevé " MESQUIDA Jeannine " alors que figurent les prénoms Anne Jeanine. Enfin, il cite PUIG Paul qui a heureusement survécu mais oublie PUIG Marcel qui, décédé, apparaît à juste titre sur la colonne. 

Quant aux commentaires, il risque une digression hors sujet en commentant les blessures infligées à Monique FERRANDIS " par 3 balles explosives ". L'intéressé déduit de ces indications que le 4ème R.T.A. n'ayant pas été doté de ce type de munitions, les tirs ne pouvaient provenir de leurs armes. Ignore-t-il vraiment que la confection artisanale de balles dites " dum-dum " s'obtient très facilement par simple entaille croisée de la munition originale ?.. 

Hormis ces quelques détails révélateurs, ce travail apparaît sur le fond bien futile. Comparer des éléments établis à différentes époques démontre que la recherche historique permet de progresser, d'affiner des éléments considérés comme sûrs à un moment donné. Belle découverte ! S'en étonner traduit, là aussi, une forme de naïveté réelle ou feinte. 

Ajoutons, pour le principe, que le mur de Théoule-sur-mer a été réalisé par l'Association Notre-Dame d'Afrique - et non par " l'O.A.S. " - et que la gravure des noms des Victimes du 26 mars, sur la base de la liste connue à l'époque, a été obtenue à ma demande et financées en totalité en 1991 par ma soeur et moi. J'ai par la suite été déléguée de cette association jusqu'au décès de son Président-fondateur. 

Nous connaissions déjà le chercheur d'histoires confirmé, nous découvrons l'aspirant chercheur en Histoire... Mais que de progrès à accomplir ! 

Nicole Ferrandis

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18 mars 2014

DEMARCHES POUR L'INSCRIPTION SUR LE MEMORIAL NATIONAL

Démarches pour l'inscription des victimes civiles de la guerre d'Algérie sur le Mémorial National

Le nom de chacune des victimes de la fusillade du 26 mars 1962 est enfin inscrit depuis le 26 mars 2010, sur le Mémorial National de la guerre d'Algérie situé à Paris.

Les morts de la rue d'Isly montrent  le chemin aux autres victimes  civiles innocentes de cette guerre.

En effet, les disparus, les victimes d'attentats, de massacres, d'exactions, pourront être inscrits sur ce monument national.

Pour cela, il suffit d'écrire en précisant le nom, prénoms, circonstances, lieu et  date du décès et d'indiquer le souhait de voir figurer le nom du défunt sur la colonne centrale du Mémorial National de la guerre d'Algérie

Ce courrier est à adresser

Monsieur Delarue, Directeur de Cabinet Secrétariat d'état aux Anciens Combattants 37 rue de Bellechasse 75700 PARIS SP
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