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---Association des familles des victimes ---du 26 mars 1962 de la RUE D'ISLY à ALGER

18 mars 2014

2008 LETTRE AU MINISTRE DES ANCIENS COMBATTANTS

ASSOCIATION DES FAMILLES DES VICTIMES DU 26 MARS 1962 ET DE LEURS ALLIES

2

BP - 20027 95321 – ST LEU LA FORET CEDEX isly26mars@wanadoo.fr

La Présidente membre du Haut Conseil aux Rapatriés à

Monsieur Jean-Marie BOCKEL Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants

37 rue de Bellechasse 75700 PARIS SP

Le 21 octobre 2008

Monsieur le Ministre,

Monsieur Nicolas SARKOZY écrivait «  Il n’est pas question que le 19 mars soit la date officielle de commémoration. Il est arrogant de condamner et de mépriser la douleur qui fut la vôtre… »

Lorsque, Monsieur le Ministre, vous déclarez «  Je considère que le 19 mars doit avoir toute sa place. On va continuer à ce que les cérémonies du 19 mars se passent en présence des autorités, des militaires, des élus. » vous méprisez la douleur des familles, vous insultez nos pauvres morts, vous allez à l’encontre des engagements du candidat Nicolas Sarkozy.

Le 19 mars doit être une date associative rien de plus. Demander que les autorités y participent est finalement une officialisation déguisée  de cette date.

Commémorer le 19 mars, c’est tout simplement faire preuve d’amnésie, c’est vouloir oublier les militaires tués après cette date. Sans doute, répondrez vous qu’après chaque conflit des militaires tombent, mais dans ce cas, parlons des civils.    Des civils que l’armée n’a pas protégés, qui ont été enlevés, disparus à jamais. A partir du 19 mars, les enlèvements étaient quotidiens en Algérie, l’armée laissait faire, l’apothéose a eu lieu le 5 juillet à Oran.

Le soir du 19 mars, des harkis ont été assassinés à St Denis du Sig.    Ils n’ont fait que précéder dans la mort des milliers de harkis abandonnés par l’Etat français à une fin horrible. Ne pensez-vous pas qu’il y ait là un mépris pour eux en commémorant le 19 mars ?

Et le 26 mars 1962, rue d’Isly  où une unité de l’armée française a tiré sur des manifestants pacifiques,   des manifestants qui, avaient commis pour seul crime de brandir un drapeau tricolore, le drapeau de la France  et de vouloir rester Français sur une terre française. Ils ont été massacrés pour cela, et par l’armée.

N’est-ce pas arrogant que de vouloir demander aux autorités de se joindre à la FNACA pour commémorer le 19 mars, qui marque le début de la grande honte de la France ? Car quel plus  grand  crime  peut  commettre  une  armée  que  de  tirer  sur  son propre  drapeau. ? Comment  une mère patrie  peut-elle abandonner ses enfants ?

Amnésie, oui, volontaire certainement, car  en commémorant un pseudo cessez-le-feu c’est sans aucun doute, pour   occulter les victimes tombées après.  Fin de la guerre d’Algérie, donc plus de morts, blanc comme neige ceux qui ont commis autant d’ actes criminels après le 19 mars 1962.

C’est tellement facile pour se donner bonne conscience. Là est  la vraie raison à cette insultante provocation.

J’ai fait déposer il y a quelques jours  auprès de votre chef de cabinet adjoint, Monsieur Del Grande, quelques documents vidéos sur le massacre de la rue d’Isly commis le 26 mars 1962 par des soldats de l’armée française.

Regardez   ces documents, pensez-vous vraiment que la place des autorités puisse se trouver auprès de certains  anciens combattants pour commémorer  le 19 mars ?

A l’exception de la FNACA et de l’ARRAC, toutes les associations d’anciens combattants rejettent le 19 mars, les Français rapatriés d’Algérie également. D’ailleurs la carte du combattant  d’Algérie ne va- t-elle pas au-delà de cette date ?

Et si  le bruit court que les pieds-noirs ne sont pas toujours d’accord entre eux sur certains problèmes, je puis vous assurer que contre le 19 mars jour de commémoration,  l’unanimité est indiscutable.

J’espère que vous aurez compris combien cette date est douloureuse pour nous,  et que vous reconsidérerez votre position.

 

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma considération.

 

« La seule défaite irréparable, c’est l’oubli ! » (Jean Brune)

NICOLE FERRANDIS

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18 mars 2014

CEREMONIE DU 05/12/2009 A PARIS, QUAI BRANLY

  Depuis plusieurs années, l'association des familles des victimes du 26 mars 1962 demandait  qu'un hommage solennel  soit officiellement rendu aux victimes de la fusillade du 26 mars 1962 à ALGER et que les noms en soient à jamais immortalisés sur un monument national. 

    Une première étape a été franchie ce 5 décembre lors de la  Journée Nationale d'hommage aux " morts pour la France " pendant la guerre d'Algérie  et les combats du Maroc et de la Tunisie. 

  En  effet, un hommage particulier a été rendu aux Algérois tombés le 26 mars 1962 à Alger, comme l'avait  annoncé le secrétaire d'Etat aux Anciens  Combattants lors de l'entretien qu'il accordait  aux associations de rapatriés, le 30 novembre dernier et  dont voici un extrait : 

  "Le Président de la République s'était engagé à ce que la mémoire  des victimes de la rue d'Isly et, plus généralement, des civils français victimes de la guerre  d'Algérie soit pleinement reconnue, respectée et honorée.    Nous allons passer aux actes. j'attends aujourd'hui ou demain l'accord du Président  de la République pour faire une annonce forte le 5 décembre,   lors de la journée nationale consacrée aux victimes militaires et civiles   de la guerre d'Algérie.    Vous comprendrez en outre, je pense que je laisse la primeur de cette annonce à Mme Ferrandis"

Ce 5 décembre, nos morts ont été enfin reconnus et honorés.  Bientôt  la liste nominative des Victimes du 26 mars figurera collectivement sur la colonne centrale du monument.  Ce sera la seconde étape de notre long, très long  cheminement, semé d'obstacles et d'embuches... Nous vous donnons d'ores et déjà rendez-vous, le 26 mars 2010 à Paris, quai de Branly...

Nicole Ferrandis

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18 mars 2014

EXTRAIT DE L'ALLOCUTION DU 5 DECEMBRE 2009 A PARIS

Samedi 5 décembre 2009 à Paris

Par le Secrétaire d'Etat Aux Anciens Combattants H. FALCO  devant des familles  de la fusillade du 26 mars 1962 rue d'Isly

" Nous avons décidé d'inscrire sur la colonne centrale du monument national du quai Branly le nom des civils français, victimes innocentes de la guerre d'Algérie. Les premiers noms seront ceux des femmes et des hommes tués lors de la tragédie de la rue d'Isly. Puis, nous instruirons,  avec méthode, au fur et à mesure des demandes, l'inscription des noms de toutes les victimes civiles innocentes de cette guerre. 

Ainsi, sur ce monument,  la nation rendra hommage à ses soldats, comme aux Français morts rue d'Isly  à Alger le 26 mars 1962 et à tous nos compatriotes, victimes civiles de la  guerre d'Algérie. Nous le devons aux familles des victimes. 

Nous le devons à ces femmes et à ces hommes, morts parce qu.ils n.avaient  qu'un seul rêve et un seul espoir : continuer à vivre là où ils étaient nés. "

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18 mars 2014

L'ASSOCIATION DENONCE L'AGRESSION DE LA F.N.A.C.A. CONTRE SES MARTYRS

Par communiqué  de presse, le comité national de la F.N.A.C.A. s' élève contre l' inscription des noms des "victimes civiles du drame  de la rue d'Isly le 26 mars 1962 sur la colonne centrale du Mémorial national de la guerre d'Algérie", initiative qu 'elle qualifie de "véritable insulte à l'Armée Française restée loyale à l' égard des Institutions Républicaines dans cette période perturbée par les exactions de l'O.A.S.".  

  L'Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés rappelle que cette tragédie n'a frappé que des civils qui aspiraient à vivre Français sur une terre française et voulaient témoigner leur solidarité aux habitants affamés du quartier de Bab-el-Oued. 

  Avec pour seule arme le drapeau tricolore à  la main, ils ne menaçaient assurément pas les "Institutions Républicaines" !  

  Elle s' indigne de voir  encore, 48 ans après ce drame, les responsables de cette seule association d' anciens combattants tenter de légitimer ce massacre et poursuivre de leur vindicte ces victimes innocentes. 

Cet acharnement lui semble dicté par la fiction d' un cessez-le-feu jamais appliqué dont cette association a fait son étendard et qu'elle entend imposer par tous moyens, jusqu'au mépris des Morts tombés après le 19 mars 1962. 

L'Association des Familles des Victimes remercie toutes les autres associations d'Anciens Combattants pour leur compréhension et leur soutien.                                                                                   

A Paris, le 21 janvier 2010, Nicole Ferrandis

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18 mars 2014

HENRI POUILLOT - UN NOUVEAU CHERCHEUR EN HISTOIRE

La toute récente revue de presse de Jean-Louis Granier nous a permis de découvrir un nouvel aspirant au titre de " Chercheur en histoire ". M Henri Pouillot, ancien appelé en Algérie et affecté à Alger de juin 1961 à mars 1962 ( bien après la " bataille d'Alger ") est connu depuis de nombreuses années par quelques ouvrages et pour son engagement dans la défense des  " valeurs républicaines ", contre la torture, la colonisation, etc...

L'intéressé s'intéresse aujourd'hui, pour des raisons obscures, au drame du 26 mars 1962, rue d'Isly à Alger. Il vient de se livrer à un travail comparatif à prétention historique, à partir de la liste des Victimes proposée par notre Association, auteur de la demande, validée par M J.J. JORDI, historien spécialisé, et défilant sur la colonne centrale du Mémorial de la guerre d'Algérie, Quai Branly à Paris depuis le 26 mars dernier à 14h50. Il dénonce certaines incohérences entre différentes listes qu'il a été amené à consulter et fait part de son intention d' accéder aux Archives entreposées au fort de Vincennes pour affiner son travail.

La recherche historique repose sur une méthode qui peut s'acquérir par formation ou expérience et qui requiert notamment des qualités de précision, d'analyse et d'objectivité. Un survol rapide des tableaux reproduits suscite suffisamment d'interrogations pour laisser entrevoir le champ de progrès à accomplir par l'intéressé pour asseoir sa crédibilité en un tel domaine. 

C'est ainsi, notamment, que le relevé qu'il déclare avoir accompli le 29 mars au Mémorial, tel qu'il le reproduit, comporte 48 noms alors qu'il annonce un total de 49 ; la liste défilant sur la colonne centrale réservée aux Victimes civiles en contient effectivement 48, mais il se trompe encore en ne relevant pas COURAUD Jacques, qui est pourtant inscrit, et en citant quelqu'un qui n'y figure pas. Toujours sur cette liste, il aurait relevé " MESQUIDA Jeannine " alors que figurent les prénoms Anne Jeanine. Enfin, il cite PUIG Paul qui a heureusement survécu mais oublie PUIG Marcel qui, décédé, apparaît à juste titre sur la colonne. 

Quant aux commentaires, il risque une digression hors sujet en commentant les blessures infligées à Monique FERRANDIS " par 3 balles explosives ". L'intéressé déduit de ces indications que le 4ème R.T.A. n'ayant pas été doté de ce type de munitions, les tirs ne pouvaient provenir de leurs armes. Ignore-t-il vraiment que la confection artisanale de balles dites " dum-dum " s'obtient très facilement par simple entaille croisée de la munition originale ?.. 

Hormis ces quelques détails révélateurs, ce travail apparaît sur le fond bien futile. Comparer des éléments établis à différentes époques démontre que la recherche historique permet de progresser, d'affiner des éléments considérés comme sûrs à un moment donné. Belle découverte ! S'en étonner traduit, là aussi, une forme de naïveté réelle ou feinte. 

Ajoutons, pour le principe, que le mur de Théoule-sur-mer a été réalisé par l'Association Notre-Dame d'Afrique - et non par " l'O.A.S. " - et que la gravure des noms des Victimes du 26 mars, sur la base de la liste connue à l'époque, a été obtenue à ma demande et financées en totalité en 1991 par ma soeur et moi. J'ai par la suite été déléguée de cette association jusqu'au décès de son Président-fondateur. 

Nous connaissions déjà le chercheur d'histoires confirmé, nous découvrons l'aspirant chercheur en Histoire... Mais que de progrès à accomplir ! 

Nicole Ferrandis

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18 mars 2014

DEMARCHES POUR L'INSCRIPTION SUR LE MEMORIAL NATIONAL

Démarches pour l'inscription des victimes civiles de la guerre d'Algérie sur le Mémorial National

Le nom de chacune des victimes de la fusillade du 26 mars 1962 est enfin inscrit depuis le 26 mars 2010, sur le Mémorial National de la guerre d'Algérie situé à Paris.

Les morts de la rue d'Isly montrent  le chemin aux autres victimes  civiles innocentes de cette guerre.

En effet, les disparus, les victimes d'attentats, de massacres, d'exactions, pourront être inscrits sur ce monument national.

Pour cela, il suffit d'écrire en précisant le nom, prénoms, circonstances, lieu et  date du décès et d'indiquer le souhait de voir figurer le nom du défunt sur la colonne centrale du Mémorial National de la guerre d'Algérie

Ce courrier est à adresser

Monsieur Delarue, Directeur de Cabinet Secrétariat d'état aux Anciens Combattants 37 rue de Bellechasse 75700 PARIS SP
18 mars 2014

LE 26 MARS 1962 A ALGER ET LE BLOODY SUNDAY

L' association des familles des victimes du 26 mars 1962 note  avec satisfaction que, au terme d'une longue enquête, le gouvernement anglais vient de présenter ses excuses aux familles des victimes de la fusillade du 30 janvier 1972, à Derry en Irlande. Ce jour là, l'armée anglaise avait tiré sur des manifestants pacifiques, désarmés, et cela  sans sommation. Cet événement, connu sous le nom de "Blooday sunday", avait causé 13 morts.

En France, des faits identiques s'étaient produits, 10 ans auparavant:  à Alger, rue d'Isly, le 26 mars 1962, des soldats français tiraient dans le dos de français, souvent à terre tentant vainement de se proteger. Bilan officiel 49  morts et plus de 200 blessés. Mêmes faits, mêmes circonstances, même tragédie, seul le motif de la marche pacifique était différent. En Irlande des indépendantistes  manifestaient, en Algérie des Français clamaient leur attachement à la France... Mais rien ne peut excuser une telle violence, un tel acharnement d'une troupe sur des civils désarmés.

48 ans après, l'Association des Familles des Victimes du 26 mas 1962 a enfin obtenu que le nom des victimes de ce massacre soit  inscrit sur un Mémorial national.  afin que nul n'oublie cet épisode douloureux. Cet affichage a eu lieu le 26 mars dernier au monument de la guerre d'algérie, quai Branly à Paris. 

Si cet événement vient d'être enfin officiellement reconnu de fait, il l'a été dans la discrétion.

Les familles des victimes souhaitent que le gouvernement français prenne modèle sur son  homologue britanique et présente ses regrets pour cet événement tragique de la rue d'Isly. 

NICOLE FERRANDIS (Présidente de l'associaton des familles des victimes du 26 mars 1962) (soeur de Renée Ferrandis, assassinée  le 26 mars 1962 rue d'Isly soeur de Monique Ferrandis, blessée le 26 mars et restée handicapée soeur d'Annie France-Ferrandis blessée le 26 mars

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18 mars 2014

LETTRE AUX SENATEURS DU GROUPE PC

2010

le 15 juillet 2010

Lettre aux sénateurs du groupe PC

LETTRE OUVERTE

A Madame Nicole BORVO COHEN-SEAT, Sénateur, Présidente du groupe Communiste , Républicain, Citoyen et des Sénateurs du Parti de gauche et à ses 23 Collègues

Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les Sénateurs,

Je ne peux laisser passer sans réagir la proposition de loi « fixant la destination du Mémorial national de la guerre d'Algérie... et relative à la mémoire des victimes de l'O.A.S.», co-signée par les 24 sénateurs constituant votre groupe, que vous avez déposée le 7 juillet dernier.

Le titre même de cette proposition trahit l'amalgame intentionnel et pervers par lequel vous cherchez à revenir sur l'hommage national enfin rendu aux Victimes innocentes tombées au cours d'une guerre tout autant civile que militaire et à interdire tout recueillement à titre privé à la mémoire du seul groupe de combattants de l'ombre objet de votre acharnement.

Chef d'oeuvre d'hypocrisie, concentré de mauvaise foi et de contre-vérités, ce texte, véritable paquet cadeau à l'organisation d'anciens combattants d'Algérie qui vous l'a peut-être inspiré, habille d'une morgue passéiste une volonté d'exclusion insupportable. Il s'efforce de culpabiliser les victimes pour tenter vainement de masquer la réalité d'un assassinat collectif, voire le justifier.

Vous l'ignorez sans doute, à moins que cela ne vous indiffère, mais l'horreur ne s'est pas bornée au massacre. Après que les nôtres aient été abattus, frappés dans le dos et souvent à terre, les familles ont dû attendre le bon vouloir des autorités pour les enterrer. Les cérémonies ont été interdites, les corps amenés au petit matin par camions militaires... Tout cela fut odieux. Sachez qu'aujourd'hui, votre attitude l'est tout autant. Elle traduit votre mépris pour notre souffrance. Sans doute y a-t-il pour vous les bons et les mauvais morts !

Aujourd'hui, ces anciens combattants que vous connaissez, voudraient continuer à enfouir le crime, cacher aussi toutes les victimes qui ont suivi le pseudo cessez-le-feu du 19 mars auquel ils s'accrochent. Pour cela, un seul moyen, les gommer, éloigner ces noms gênants du centre de la capitale pour être certains que personne ne les découvrira... Après avoir escamoté les corps, 48 ans après ils voudraient en faire autant pour les noms. Eh bien, sachez que pour nous l'hommage national, la reconnaissance du drame constitue un acompte sur réparation bien modeste au regard de ce crime odieux. Oui les noms doivent rester et resteront !

L'association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 s'opposera par tous les moyens de droit à leur exclusion du Mémorial national ouvert par la loi du 23 février 2005 et enfin réalisé au terme de cinq années de réflexion. Le nom de chacun des Morts qui s'élève désormais sur la colonne centrale témoigne du sacrifice de ces Innocents et ouvre la voie à la cohorte de victimes d'assassinats, d'attentats, d'enlèvements qui les ont précédés ou suivis et dans des conditions atroces...

L'heure est enfin venue de la réconciliation des mémoires... et d'abord des mémoires franco-françaises. Perpétuer les oppositions, les ségrégations ne sert qu'à raviver les braises d'un feu sur le point de s'éteindre. Votre attitude, inhumaine et dictée sans aucun doute par la seule idéologie, réveille hélas bien des douleurs que j'espérais enfouies. J'avoue me faire une autre idée de la sagesse sénatoriale que vous venez de transgresser.

Croyez, Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les Sénateurs, à ma profonde déception... et à notre détermination.

La Présidente Nicole Ferrandis


 

Les sénateurs du PC contre l'hommage aux vicitmes de la fusillade de la rue d'Isly le 26 mars 1962

7 JUILLET 2010 : Les sénateurs du PC contre l'hommage aux vicitmes de la fusillade de la rue d'Isly le 26 mars 1962 http://www.senat.fr/leg/ppl09-618.html

 
18 mars 2014

26 MARS 1962 - 26 MARS 2012

2012

En mémoire des membres de leur famille Tombés voici cinquante ans, lors de la fusillade, rue d'Isly à Alger Les membres du Conseil d’Administration de l’Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés Vous convient à la cérémonie de recueillement qu'ils organisent comme chaque année Lundi 26 mars 2012 à 14 h 30 au Mémorial National de la Guerre d'Algérie Quai Branly, à Paris (7 e).

À 14 h 50, heure précise de la fusillade, la sonnerie aux Morts retentira pour les nôtres qui laissèrent leur vie ce jour là. Seront associés à cet hommage, les Disparus, les Harkis, les victimes de massacres, notamment le 5 juillet 1962 à Oran Merci de vous munir d'une fleur bleue, blanche ou rouge

Chacun la déposera devant la colonne centrale du monument où la liste de nos martyrs identifiés à ce jour est désormais inscrite.

* Les familles de Renée Ferrandis (Annie, Monique et Nicole Ferrandis, ses soeurs)

* Fernand Gerby (Marie Claire Mollard, Jean Gerby, ses enfants). (Pierre, Roland, et Yvon Gerby, Babeth Vivenot, Gérard Chamel, ses neveux)

* Pauline Hugues née Berthon (Edmée Le Liepvre née Berthon, sa nièce)

* Emile Loretti (Robe, Campbell-Jones et Doineau, ses petits-enfants)

* Jeanine Mesquida (Jakine, Françoise, Nicole Mesquida, ses filles)

* Domingo Puigserver (Michel Puigserver, son fils)

* Joaquin Santacreu (J. Santacreu, son fils)

* Georges van den Broeck (Guy et Joël van den Broeck, ses fils)

* Elie Zelphati (Marie-Paule Zelphati, sa belle-soeur)

Vous espèrent nombreux pour ce rendez-vous de la fidélité

Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 BP 20 027 95321 SAINT LEU LA FORET CEDEX TEL 01 61 35 12 74

18 mars 2014

NON A LA COMMEMORATION DU 19 MARS 1962

NON A LA COMMEMORATION DU 19 MARS 1962 - CINQUANTE ANNEES D'IMPOSTURE

ASSOCIATION DES FAMILLES DES VICTIMES DU 26 MARS 1962
BP 20027
95321 ST LEU LA FORET CEDEX
Isly26mars@wanadoo.fr
Tel : 01 61 35 12 74

Communiqué

NON A LA COMMEMORATION DU 19 MARS 1962
NON A CINQUANTE ANNEES d' IMPOSTURE

L'Association des Familles des Victimes de la fusillade du 26 mars 1962 à Alger, juge insultante la prétention de la F.N.A.C.A. à vouloir imposer la commémoration officielle d'un cessez-le feu qui marquerait, selon elle, la fin de la guerre d'Algérie.

Cette association veut oublier et, par là, faire passer à la trappe de l' histoire les massacres tout au long des mois qui ont suivi : le drame de la rue d'Isly à Alger, quelques jours seulement après le "cessez-le-feu", les enlèvements, disparitions, tortures et assassinats d'Européens, de Harkis et de Musulmans pro-français, la tragédie d'Oran, le 5 juillet...

Ces Anciens combattants, heureusement minoritaires, oublient ce faisant leurs propres camarades, morts ou disparus après le 19 mars 1962. Ils méprisent aussi l'exode imposé à plus d'un million de Français d'Algérie.

Nous, Familles des Victimes du 26 mars 1962, sommes les premières hélas à pouvoir en témoigner... Non, le Feu n'a pas Cessé en Algérie, voici 50 ans!

Le prétendre est une imposture!

Nicole Ferrandis présidente de l' association des familles des victimes du 26 mars 1962

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